En début mai 2023, j'ai subi une extraction de 9 dents, dont 4 dents de sagesse, à votre clinique. Quelques semaines avant l'intervention, ma mère m'a accompagnée pour les formalités administratives en raison de ma minorité. Lors de cette visite préopératoire, nous avons rencontré un anesthésiste qui a procédé à un examen approfondi en prenant en compte mes antécédents médicaux, mes allergies et mes inquiétudes.
Nous avons spécifiquement exprimé mon immense phobie des piqûres et des perfusions, et l'anesthésiste nous a rassurés en assurant qu'il m'endormirait avec un masque à oxygène, comme on le fait pour les enfants. Une fois endormie, la perfusion serait posée. Ces explications nous ont apaisées, étant donné mon niveau de stress préopératoire.
Le jour de l'intervention, j'ai été priée d'arriver à 12h à la clinique, en ayant respecté l'interdiction de manger depuis 6 ou 7h du matin. Toutefois, j'ai dû attendre dans la chambre où on m'avait installée jusqu'à 15h, ce qui a accru mon stress et ma faim.
Lorsque l'on m'a emmenée au bloc opératoire à 15h, ma mère a encore insisté auprès de l'anesthésiste sur ma phobie. Malheureusement, l'expérience s'est détériorée à ce moment-là . Malgré les tentatives des infirmières pour me rassurer, l'anesthésiste m'a mis un masque à oxygène, puis m'a informée que je ressentirais une piqûre de moustique. Cependant, avant même que je sois endormie, il a procédé à la pose de la perfusion, provoquant une sensation extrêmement désagréable et paralysante dans mon bras. Malgré ma détresse, ses mots réconfortants se sont limités à dire que je m'endormirais bientôt.
L'opération en elle-même s'est déroulée correctement, mais j'ai ressenti le besoin de partager mon expérience ici. Il me semble crucial de souligner l'importance d'une communication plus attentive et empathique de la part du personnel médical, surtout lorsqu'il s'agit de phobies des patients. Une meilleure prise en compte de ces inquiétudes aurait pu rendre cette expérience moins traumatisante et plus confortable pour moi.